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Master 1

Le Master Urbanisme et Aménagement de l’Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne a été créé en 2005, à partir du socle constitué par le Magistère d’Aménagement qui existait depuis 1984. Il s’agit d’une formation pluridisciplinaire dont la vocation est de former à la fois des professionnels de haut niveau et des chercheurs. La formation de Master, comme celle de Magistère, vise à donner à l’ensemble des étudiants une très bonne connaissance des outils théoriques permettant de comprendre les enjeux contemporains de fabrication et de gestion de la ville et une solide maîtrise des dispositifs et des pratiques de l’aménagement.

Le premier semestre de l’année de M1 est commun avec celui de la seconde année de magistère. Le contenu de ce premier semestre de M1 doit donc à la fois :

  • permettre une progression à tous les étudiants, qu’ils aient suivi une licence « parcours Aménagement » ou une première année de magistère ;

  • offrir un socle de connaissances fondamentales à des étudiants venant de parcours divers (autres universités, autres cursus, autres disciplines) ;

  • ouvrir la voie à une spécialisation en M2 dans les domaines de compétence privilégiés du Master (transports, réseaux, économie urbaine, inégalités territoriales)

  • concilier acquisition des connaissances théoriques, des méthodes et professionnalisation.

 

Ce premier semestre de M1 comprend :

  • des enseignements qui consolident les bases théoriques de l’urbanisme et aménagement et approfondissent les connaissances des étudiants dans une perspective pluridisciplinaire et d’ouverture internationale (droit de l’urbanisme, histoire des théories de l’urbanisme, politiques urbaines comparées, transports et aménagement, développement local) ;

  • des enseignements qui engagent les étudiants sur la voie de la professionnalisation  (politiques foncières, projet de territoire, diagnostic territorial) ;

  • des enseignements d’outils et de méthodologie (SIG, télédétection, initiation aux bases de données bibliographiques).

 

Le second semestre de M1 est consacré :

  • à l’acquisition d’une première expérience professionnelle, grâce à un stage de 3 mois minimum,

  • à la réalisation d’un mémoire de recherche.

1er semestre

  • Droit de l’urbanisme : Le droit de l’urbanisme est une branche du droit qui regroupe l’ensemble des règles juridiques offrants aux collectivités publiques la maîtrise de l’occupation des sols et du développement urbain. Ce cours vise à présenter l’essentiel de ces règles en les resituant dans le contexte politico-administratif français.

  • Histoire des théories de l’urbanisme : Ce cours a pour objet de présenter des jalons de l'évolution de la pensée urbaine. L'urbanisme, en tant que champ nouveau de connaissances et d'action, se construit en réponse aux problèmes spécifiques des agglomérations de l'ère industrielle. Toutefois, il existe antérieurement un urbanisme implicite, né des pratiques sociales qui aboutissent à la constitution de types urbains, ou fondé sur un ensemble de principes théoriques d'organisation du cadre de vie, à dimension esthétique ou fonctionnelle. Le cours aborde aussi bien ce "pré-urbanisme" que les projets et doctrines élaborés à partir de la fin du 19e siècle, dans le cadre de la discipline constituée et autonome. Compte tenu de l'ampleur du champ retenu, le cours ne vise pas à l'exhaustivité mais à présenter quelques moments forts de la théorie urbanistique, à fournir les clés (sociales, idéologiques) permettant leur interprétation, à les rapprocher d'enjeux et de débats contemporains.

  • Politiques urbaines comparées : Ce cours a pour objectif d’initier les étudiants aux politiques urbaines menées dans les villes du Sud. L’analyse des processus d’aménagement et des transformations des villes du Nord sera appelée en contrepoint. Ce séminaire propose ainsi de faire émerger les enjeux de développement communs aux villes dans le monde, et d’examiner les réponses apportées en termes d’aménagement. Il met l’accent sur les types d’acteurs et les transferts et appropriations de modèles, au-delà des partitions habituelles Nord-Sud.

  • Sociologie urbaine : Cet enseignement a pour objectif d’initier les étudiants en aménagement à la sociologie urbaine. Il commence par des cours introductifs sur la sociologie urbaine, la sociologie des classes sociales. Ensuite, diverses entrées thématiques sont traitées avec des exemples, afin d’apporter des connaissances assez larges aux étudiants. L’accent est mis sur l’analyse critique et le débat. Par exemple, un reportage d’Envoyé Spécial sur les banlieues a été analysé en cours ; des articles parus dans la presse sur la gentrification et la mixité sociale ont servi de support à un débat.

  • Transports et aménagement : Ce cours porte sur la relation entre les politiques d’aménagement et les politiques de transport. Le cours vise à donner : des clés de compréhension des relations entre transports et territoires ; les principaux enjeux et méthodes de la planification des transports ; le contexte politique et institutionnel des politiques publiques qui articulent transport et aménagement.

  • Finances locales : Le cours a pour objet de proposer une approche globale des finances locales afin que les étudiants puissent partager le vocabulaire technique, comprendre les attentes et intégrer les préoccupations financières de leurs futurs interlocuteurs professionnels : élus locaux, directeurs financiers de collectivités, dirigeants d’EPL, services déconcentrés de l’Etat, etc. Structuré en 6 séquences, il doit permettre d’analyser les mécanismes fondamentaux régissant les moyens d’actions des collectivités et s’attachera à décrypter les conséquences d’une actualité législative d’autant plus dense que les tensions sur les finances publiques s’exacerbent.

  • Politiques foncières : Ce cours a pour objet l'analyse économique des politiques foncières et se divise en trois parties. La première partie présente l'évolution des prix fonciers en France, ainsi qu'un panorama rapide des conséquences économiques de ces évolutions. Puis on s'interroge sur la nature économique du bien foncier : on constate que l'objet des transactions foncières est certes un bien "physique", mais également un ensemble de droits qui lui sont attachés, que la politique foncière contribue à définir. La seconde partie présente les instruments théoriques permettant d'analyser la nature et les mécanismes de détermination des prix fonciers, qui seront mobilisés en troisième partie : la notion de rente foncière issue de l'analyse classique, le prix et ses principaux déterminants, tels qu'ils figurent dans les analyses néo-classiques appliquées à la ville. La troisième partie examine les outils de politique foncière, en mettant l'accent sur leurs effets – constatés ou attendus – sur les prix.

  • Projet de territoire : Cet enseignement vise à initier les étudiants à la démarche de conception du projet urbain. Il est organisé par « ateliers » collectifs sur la durée totale de la période d’enseignement, placés dans une situation de concurrence devant une commande localisée qui conduit les étudiants à interpréter une demande politique, à établir un diagnostic territorial, à comprendre le jeux des différents acteurs impliqués, à concevoir l’idée directrice d’où sortira le projet lui-même, à l’argumenter, à la dessiner et à la présenter, en jouant sur les attentes différentes et souvent contradictoires des acteurs.

  • Diagnostic territorial : Ce cours a pour objet d’initier les étudiants à la pratique du diagnostic territorial. Il s’appuie sur une initiation aux éléments de diagnostic suivants : l’analyse urbaine, le diagnostic socio-urbain, l’analyse des pratiques, l’analyse des représentations. Le but du cours est d’amener les étudiants, à l’aide d’exercices concrets sur des données locales, à comprendre et à appréhender les différents éléments du diagnostic territorial.

  • Télédétection : Ce cours est une initiation à la télédétection spatiale et à ses applications dans les champs de l’urbanisme et de l’aménagement. D’abord utilisées comme support pour la présentation de projets, l’image et l’information géo-spatiale servent aujourd’hui de référence cartographique dans les SIG et de sources pour réaliser les inventaires thématiques d’occupation des sols destinés aux documents d’urbanisme ou aux plans de prévention des risques. Elles répondent de plus en plus aux besoins de la cartographie d’urgence en cas de catastrophe majeure, appelée "Rapid Mapping". Des exemples sont présentés dans le programme européen COPERNICUS (Emergency Management). Depuis plus de vingt ans, la résolution des images issues des satellites d’Observation de la Terre permet de travailler aux échelles régionales et locales. Néanmoins, dès 1999, le capteur du satellite IKONOS, de résolution métrique, et plus récemment ceux, sub-métriques, de Quickbird, Geoeye et Pléiades (2012), ont ouvert l’accès à l’intra-urbain. Désormais dans la plupart des domaines d'applications, l’image spatiale  remplace  la photographie aérienne.

  • SIG : Cet enseignement est à la fois théorique et pratique : il s’agit, d’une part d’initier les étudiants aux concepts fondamentaux mobilisés par les systèmes d’information géographique, et d’autre part de les rendre aptes à exploiter les fonctionnalités de base d’un logiciel de SIG. Plus précisément, l’objectif est d’amener l’étudiant(e) à être autonome dans la constitution de son propre projet de SIG avec la problématique et les données de son choix.

  • Anglais pour aménageurs : Ce cours vise à faire acquérir un lexique de base dans le champ de l’aménagement et à améliorer la compréhension et l’expression, tant écrites qu’orales. A cet effet, une révision de certaines notions grammaticales sera effectuée, selon les besoins et les demandes. L’objectif est de donner aux étudiants les moyens de comprendre, d’analyser et de commenter tout document en rapport avec leur spécialité. Les supports utilisés seront variés : articles de presse spécialisés, dossiers thématiques, vidéos, enregistrements audio, photos et cartes…

2ème semestre

Le second semestre de M1 est consacré : à l’acquisition d’une première expérience professionnelle, grâce à un stage de 3 mois minimum et à la réalisation d’un mémoire de recherche.

  • Stage : Les étudiants réalisent un stage de 3 mois minimum. Information sur les stages ici.

  • Mémoire de recherche : Cet enseignement repose sur l’analyse des modalités de fonctionnement et de financement des collectivités territoriales. Il permet également d’apporter des pistes de réflexion sur l’évolution des responsabilités de ces collectivités dans le cadre des réformes en cours. Information sur les mémoires ici.

  • Méthodologie de la recherche : Ce cours a pour but d’initier les étudiants aux méthodes de recherche dans la perspective de la réalisation de leur mémoire de M1. Il s’agit en premier lieu de les faire réfléchir sur la manière de construire une problématique et des hypothèses de recherche. Les différentes démarches méthodologiques sont ensuite successivement abordées : accès aux sources et recherche bibliographique, collecte des données, méthodes d’enquête quantitatives, méthodes d’enquête qualitatives. Une séance est consacrée à la rédaction du mémoire et à la préparation de la soutenance.

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